Municipales : Vincent Léonie veut 'Réunir' à Limoges

Vincent Léonie s’est lancé dans la campagne des élections municipales de 2026 pour la mairie de Limoges. Il s’agit du premier candidat déclaré officiellement. En créant le mouvement 'Réunir', Vincent Léonie est ouvert à toutes les bonnes volontés qui veulent faire avancer les choses pour faire rayonner la Ville de Limoges. 

Instaurer la gratuité des fournitures scolaires

Une des mesures phare est de vouloir instaurer la gratuité des fournitures scolaires pour les élèves limougeauds. Une mesure estimée entre 600 000 et 700 000 euros, née de discussions avec des enseignants, des parents d’élèves et des ateliers citoyens. « L’école est obligatoire, elle doit être gratuite. C’est une question d’égalité républicaine et de justice sociale », a-t-il affirmé.

S’il est élu, Vincent Léonie souhaite également revoir les tarifs de la cantine. Actuellement fixé à 5 euros pour les élèves du primaire à Limoges, contre 3,40 euros au collège, il propose de ramener ce tarif à 4,40 euros maximum.

Faire de la politique autrement 

Vincent Léonie : « Le projet de ‘Réunir’ est de faire en sorte que les habitants de Limoges s'empare de leur avenir. Nous n’avons pas de programme tout prêt ! Nous avons des idées, des axes sur lesquels nous voulons travailler, mais nous voulons que la population participe. On est là pour renverser la table en arrêtant la politique politicienne. On veut faire de la politique autrement qui s’intéresse au local. Le mouvement est ouvert à tout le monde, car on est de Limoges avant d’être d’un parti de droite ou de gauche. On peut avoir des idées nationales de droite, de gauche, du centre … Mais à partir du moment où on est capable de mettre ses idées de côté pour travailler localement, on peut nous rejoindre ».

La police municipale n’est pas là pour remplacer la nationale 

VL : « Le programme n’est pas encore terminé. Il sera présenté en janvier prochain pour la campagne électorale. Évidemment que la question de la sécurité sera au cœur de cette élection municipale. Il faut en parler de façon sérieuse. On ne peut pas dire « on va recruter 40 policiers municipaux dans les 2 ans » alors qu’il a fallu presque 8 ans pour le faire. Aujourd’hui, il faut du temps pour trouver un policier municipal, le former et être opérationnel. Je veux que la police municipale soit présente dans les quartiers, à proximité des commerçants et des habitants pour que les gens se sentent en sécurité. On n’est pas là pour remplacer la police nationale. On travaille aussi sur les écoles, avec un gratuité total de la scolarisation des enfants de la maternelle au CM2. On préfère mettre de l’argent pour les générations qui viennent plutôt que de le mettre ailleurs ». 

Le mouvement 'Réunir' a programmé toute une série de réunions publiques dans les quartiers de Limoges, afin de recueillir d’autres propositions.

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