Mise en examen du directeur de l’école maternelle Joliot-Curie 

Publié : 16h26 par
Denis Surfys - Rédacteur en chef

Le directeur de l’école maternelle Joliot-Curie de Limoges a été mis en examen pour ‘viol sur mineur’ et ‘acquisition, détention et diffusions d’images pédopornographiques’.

Cité Judiciaire 3 janvier 2024

Ce mardi 2 décembre 2025, dans un communiqué de presse Emilie ABRANTES (procureur de la République de Limoges), a confirmé la mise en examen du directeur de l’école Joliot-Curie de Limoges (Zup de l’Aurence) et placé en détention provisoire le mis en cause. 

Emilie ABRANTES (procureur de la République de Limoges) : « Le 25 novembre 2025, le directeur de l’école Joliot Curie de LIMOGES a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire conduite sous l’autorité du parquet de Limoges, pour des infractions en lien avec la découverte d’images de mineurs présentant un caractère sexuel. Les investigations ont conduit à confirmer la détention de ces images et ont également révélé des faits de nature sexuelle sur un mineur. Ce dernier a été identifié et entendu par les services de police ».

Ouverture d’une information judiciaire

E A : « Le 27 novembre 2025, le parquet de Limoges a ouvert une information judiciaire des chefs de viol sur mineur de 15 ans alors qu’il existait entre l’auteur et la victime une différence d’âge d’au moins 5 ans, d’acquisition, détention et diffusion d’images de mineurs présentant un caractère pornographique et de consultation habituelle d’un service de communication au public en ligne mettant à disposition des images de mineurs présentant un caractère pornographique. 

Mis en examen et placé en détention provisoire 

E A : « A l’issue de sa présentation, l’intéressé a été mis en examen pour l’ensemble de ces faits et placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet. Une mesure de suspension à titre conservatoire a par ailleurs été prise par l’Inspecteur d’académie de Limoges. À ce stade des investigations, les faits pour lesquels le mis en cause a été mis en examen ne se seraient pas produits dans le cadre de son activité professionnelle. Toutefois, de nombreux actes techniques et des auditions complémentaires vont désormais être conduits sous l’autorité du magistrat instructeur afin de faire toute la lumière sur ces faits ».