Restaurant Atlantis : la mise au point de la Préfecture

Les propos du gérant du restaurant Atlantis de Feytiat dans la presse ont fortement déplus au préfet de Haute-Vienne qui a tenu (via un communiqué de presse) à faire une mise au point pour faire taire les rumeurs et bruits de couloir. 

Une fermeture administrative justifiée

Dans un communiqué de presse, le préfet de Haute-Vienne a fait une mise au point sur la fermeture administrative du restaurant Atlantis de Feytiat. François Pesneau a tenu à préciser que "contrairement à ce qui sous-entendu par le patron du restaurant qu’il ne procède pas à la fermeture de l’établissement uniquement parce qu’on y a trouvé un mégot de cigarette et des traces de trottinette dans les vestiaires ou parce que les gérants ne répondent pas à ses courriers". 

Des plaintes de consommateurs

Le préfet a pris un arrêté de fermeture administrative à l'encontre de cette enseigne de restauration, à la suite des inspections hygiènes et sanitaires, diligentées en août puis en septembre 2025 (consécutivement à des plaintes adressées par des consommateurs), avaient révélé des manquements importants à la réglementation et avaient conclu à une absence de maîtrise des risques par l’exploitant. À l'issue d'une phase contradictoire à laquelle le gérant n'a pas jugé utile de répondre, il a été procédé à la fermeture administrative du site.

De nombreux manquements : 

- le stockage de denrées alimentaires au sol
- un niveau de nettoyage insuffisant
- des denrées alimentaires ne respectant pas les températures réglementaires (sushis à +18,9°C au lieu de 2°C, gâteau au chocolat avec crème à 15,7°C au lieu de 4°C…)
- des résultats d'analyse microbiologiques indiquant des entérocoques intestinaux sur la glace du présentoir des fruits de mer
- la présence d'une trottinette électrique branchée dans une douche des vestiaires
- l'absence de rigueur dans les procédures (par exemple, portes des lieux de stockage ouvertes sur l'extérieur pendant la fabrication permettant l'introduction de nuisibles, notamment les insectes). 

Au terme de la première inspection, la DDETS-PP de la Haute-Vienne a mis en demeure l'exploitant de corriger sous un mois les manquements relevés. Constatant lors de l'inspection de re-contrôle fin septembre, que l'ensemble des points à corriger ne l'avaient pas été et que de nouvelles non-conformités majeures étaient apparues, le préfet a transmis au restaurateur un courrier lui indiquant qu'il s'apprêtait à procéder à la fermeture de l'établissement, courrier auquel l'exploitant n'a pas apporté d'observations. 

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