Pas d'ouverture de négociations à l'Avec malgré 5 jours de grève

La suppression du financement accordé par la région Nouvelle Aquitaine à l’Agence de Valorisation de l’Economie Culturelle du Limousin (AVEC) a été actée le 6 Juillet dernier par le Conseil Régional. En réponse, les membres de l’AVEC ont entamé une grève de 5 jours, qui a pris fin mardi 25 juillet, avec ce rassemblement devant l’Hôtel de Région. 

« Leur mouvement ayant laissé de marbre les dirigeants régionaux,l’inquiétude est forte dans les rangs des bénéficiaires. »

Pour rappel, le parc matériel facilite la location de matériel à de petites associations permettant l’organisation d’évènements culturels locaux à moindre cout. Sans l’AVEC, ce sont des évènements culturels locaux qui pourraient disparaitre à leur tour comme des festivals musicaux (Débroussaillons l’expression; les Francofolies; Rock en Marche..) Mais également des troupes de théâtre comme « La Pierre et le Tapis » qui se produit principalement dans les groupes scolaires, et dont est membre Céline Laguës : « Je ne sais pas nous pourrons maintenir des tarifs abordables pour les écoles des petites communes, car l’AVEC nous permettait de réduire considérablement nos couts de fonctionnement »

« C’est une hérésie politique »

Patrick Texier président de l’association ‘Débroussaillons l’expression’, déplore l’absence "totale" de réaction des élus du département, qui « ont bénéficié des services de l’AVEC pendant des décennies » Afin de perpétuer la tradition d’une offre culturelle variée et accessible à tous en Limousin, Philippe Lajoini technicien de l’AVEC espère que ces appels ne resteront pas vain, et que la prise de conscience sera collective. « Nous demandons un moratoire pour que tout le monde puisse se rassembler autour d’une table, et trouver ensemble une autre solution ». Pour terminer, il est important de rappeler que le budget de l’Avec en Limousin représente 0,037% du budget total de la région Nouvelle Aquitaine, et que les autres associations similaires à l’AVEC en Charente et Poitou (Oara et L-A)  voient quant à elle leur budget annuel maintenu, de quoi rester perplexe. Interview Philippe Lajoini : Interview Patrick Texier et Céline Laguës :