Meurtre de Marion : le suspect mis en détention provisoire

25 juin 2018 à 3h53 par Denis Surfys

FLASH FM
Dans l'affaire du meurtre de Marion, l'homme de 29 ans est passé aux aveux. Il a été mis en examen pour meurtre avec préméditation et placé en détention provisoire. Le corps de la victime avait été retrouvé le 7 juin dernier, enterré dans le jardin d'un immeuble dans le quartier de la gare des Charentes. Le jeune homme de 29 ans avait été interpellé mardi 19 juin 2018 dans le Val de Marne et aussitôt placé en garde à vue au commissariat de Police de Limoges. Lors de son audition, le mis en cause a d'abord nié les faits, puis la version a changée. Il a déclaré que la jeune femme avait été tuée devant ses yeux. Mais les deux versions ne correspondaient pas avec les éléments recueillis. Au final il a reconnu être l'auteur des coups de couteau qui ont entrainé la mort de la victime et a reconnu l'avoir enterré.
La préméditation retenue
Tout à débuté, quand l'ancien compagnon et père des enfants de Marion Courty, âgé de 35 ans avait signalé sa disparition. Grâce à des témoins le corps avait été retrouvé assez rapidement, enterré dans le jardinet du petit immeuble ou elle résidait, dans le quartier de la gare des Charentes. Le mis en cause a déclaré avoir tué "par dépit amoureux, parce qu'il ne supportait plus l'infidélité de son ex-compagne avec qui il avait noué une relation il y a quelques mois, après une rencontre dans un bar". Gilbert Hémery, procureur de la République de Limoges, a déclaré : "C'est dans la cuisine de l'appartement de la victime qu'il avait trouvé l'arme du crime avec laquelle il a frappée la victime. C'est aussi dans l'appartement qu'il a trouvé les outils qui a permis de creuser une pseudo-sépulture, le lendemain matin du crime pour y dissimuler le corps entouré de sacs plastiques". Après le meurtre le jeune homme a pris la fuite en région parisienne. Pour le procureur de la République il ne s'agit pas "d'un schéma classique. Il y a comme un manque de logique".
Beaucoup de questions
Les enquêteurs se demandent pourquoi le mis en cause, ressortissant étranger, n'a pas tenté de prendre la fuite et de retourner dans son pays d'origine. On attend également de connaitre le résultat des prélèvements génétiques et des analyses de relevés téléphoniques et de géolocalisation pour lever les quelques zones d'ombres. Gilbert Hémery (procureur de la République de Limoges) :