Meeting de Jean-Luc Mélenchon : il faut sauver les services publics
Publié : 10 mai 2019 à 3h34 par Denis Surfys
Selon les organisateurs, 800 personnes ont assisté jeudi 9 mai 2019, à Limoges, au meeting de Manon Aubry (tête de liste) de la France Insoumise, dans le cadre des élections européennes et de Jean-Luc Mélenchon. Deux mots sont souvent revenu : "Service public". Selon les dires des orateurs le service public est le grand absent des discours des autres candidats.
La soirée a débuté avec le local de l'équipe, Pierre Edouard Pialat (candidat à la 42e position sur la liste) par une courte intervention, suivi de la 3e de liste Leïla Charbi qui a mis en avant un enjeu essentiel "l'abstention". Manon Aubry a, ensuite enflammé la salle. Elle a ciblé le programme de Nathalie Loiseau (LREM). "Ils ont publiés leur programme le 9 mai, le jour de la fête de l'Europe, mais aussi parce qu'ils sont à 17 jours de l'élection". Un programme qu'elle a mis en pièce "30 pages et pas de propositions". Manon Aubry a dénoncé "la duplicité entre leurs propos et leurs actes. A de nombreuses questions Nathalie Loiseau ne répond pas, elle préfère montrer du doigt le Rassemblement National, mais elle refuse de débattre".
"Les services publics : 2 mots absents du programme de Macron"
Un deuxième angle d'attaque : les services publics. "Deux mots absents du programme de la LREM. Nous, nous en faisons un enjeu majeur pour ces élections européennes. Dans notre région (le Limousin) ils sont plus que malmenés. Le chef de l'Etat veut d'ailleurs supprimer 120 000 postes de fonctionnaires. La transition écologique ne se fera pas sans services publics. Le marché ne peut pas régler la transition écologique parce qu'il fait parti du problème. Il faut une remise en cause des traités européens". Après une longue ovation de la salle, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole. Il a commencé par saluer "cette nouvelle génération de combattants. Il s'est ensuite lancé dans une attaque en règle du gouvernement tout en apportant son soutien aux Gilets Jaunes. Le ministre de l'intérieur (Christophe Castaner) a subit également les foudres du leader de la France Insoumise.