Démentèlement d'un réseau illégal d'armes à feu, des armes retrouvées à Limoges

25 juin 2018 à 14h44 par Denis Surfys

FLASH FM
Depuis le mois de septembre 2017, une vaste enquête réalisée sur l'ensemble du territoire Français a permis de saisir 700 armes (dont 250 armes de poing), plus d'une trentaine de fusils d'assaut, de fabrication récente, et près de 500 pistolets mitrailleurs. A Limoges 7 armes d'épaule et 3 armes de poing ont été découvertes et saisies.  Entre le 12 et le 14 juin 2018, une vaste opération judiciaire a été conduite par la section de recherches de la gendarmerie d'Angers (49) et le plateau d'investigations sur les explosifs et les armes à feu (PIXAF) du pôle judiciaire de la gendarmerie (PJGN) de Pontoise (95), dans le cadre d'une instruction de la Juridiction Interrégionale Spécialisée (JIRS) de Rennes visant un trafic d'armes au plan national.
"Une centaine de perquisitions sur une cinquantaine de départements"
Plus d'une centaine de perquisitions ont été conduites, avec l'assistance d'EUROPOL, dans une cinquantaine de départements, principalement en zone gendarmerie. Sur toute la France, plus de 600 gendarmes ont été engagés, renforcés d'unités spécialisées dans la recherche d'explosifs et d'armes à feu : unités cynophiles de la gendarmerie et démineurs de la sécurité civile. Les perquisitions ont révélé que les armes détenues illégalement sont volontairement dissimulées dans les habitations (fausses cloisons, livres découpés, faux ballons d'eau chaude ...).

Le 12 juin 2018, les gendarmes de la section de recherches d'Angers, appuyés par 13 militaires issus du Peloton de Surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG), de la brigade de recherches (BR) et du Groupe d'investigations Cynophiles (GIC) du Groupement de gendarmerie départementale (GGD) de la Haute-Vienne ont été amenés à perquisitionner chez un résidant à Limoges. Au cours de cette opération, 7 armes d'épaule et 3 armes de poing ont été découvertes et saisies.
"Près de 700 armes saisies"
Sur l'ensemble du territoire national, depuis le début de l'enquête (en septembre 2016), près de 700 armes ont été saisies, dont 250 armes de poing, plus d'une trentaine de fusils d'assaut de fabrication récente et près de 50 pistolets mitrailleurs. C'est un véritable réseau de receleurs et de trafiquants qui a été mis à jour, constituant le pivot dynamique du commerce illégal d'armes à feu sur l'ensemble du territoire national. Une trentaine de gardes-à-vue ont ainsi été conduite, et plus de 90 individus ont été entendus.