500 retraités devant la préfecture pour dire non à la hausse de 25% la CSG

28 septembre 2017 à 9h32 par Denis Surfys

FLASH FM
Ce jeudi 28 septembre, les retraités ont manifesté pour leur pouvoir d’achat, prenant le relais de la mobilisation contre les ordonnances sur la réforme du droit du travail. Le rassemblement de 10 h 30, devant la préfecture, à Limoges, a réuni entre 500 et 800 personnes selon les sources policières. L'intersyndicale (CGT, UCR, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, Retraités Fonction Publique, LSR) est plus que jamais remontée car le gouvernement s'attaque, une nouvelle fois, à leur pouvoir d'achat, aux services médicaux et sociaux.
"Non à la hausse de 25% de la CSG"
L'austérité mise en ouvre depuis des décennies en matière de santé, de fiscalité, de perte d'autonomie, et de recul des services publics continue. La politique gouvernementale en "remet une couche" avec ses dernières décisions. L'intersyndicale dénonce la baisse des pensions de 8 millions de retraités en augmentant de 1,7 point leur CSG sans aucune compensation. La CSG passera de 6,6% à 8,3% (augmentation de 25%) Ce qui représente une perte de :
  • 204€ par an pour une pension de 1 200€ par mois
  • 306€ par an pour une pension de 1 500€ par mois
  • 408€ par an pour une pension de 2 000€ par mois
Cette augmentation de la CSG s'ajoute à une liste déjà longue d'attaques : CASA (contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie), suppression de la 1/2 part fiscale pour les veuves et veufs, fiscalisation de la majoration familiale, blocage des pensions depuis plus de 4 ans et maintenant l'annonce de la réduction de 5€ par mois de l'APL.
"Un retraité n'est pas un nanti"
«Un retraité est considéré comme un nanti à partir de 1.200 € par mois. Il faut arrêter. » Le combat ne date pas d'aujourd'hui, les retraités se battent depuis 2014 pour leur pouvoir d'achat. Nous ne réclamons pas l'aumône, nous avons cotisé plus de 40 ans. Les plans d'aides à l'autonomie sont insuffisants, à domicile comme en établissement. le gouvernement ne prend aucune mesure pour réduire "les restes à charge" mais il s'attaque aux moyens dont peuvent disposer établissements, associations et collectivités locales en réduisant les emplois aidés. Interview de Gérard WERMELINGER (fédération des retraités de la fonction publique et à la FSU) :