Angoulim demande des actes pour la ligne Angoulême - Limoges

Publié : 15 mai 2024 à 6h02 par Denis Surfys

Angoulim appelle les élus et la population à un rassemblement symbolique le 24 mai 2024 à 17h devant la gare de Roumazières.

Angoulim 15 mai 2024

Angoulim (Collectif d’usagers pour la défense de la ligne Angoulême - Limoges) demande des actes. L’association veut maintenant que la phase de financement des travaux de régénération de la ligne ferroviaire soit enclenchée. « La marche du rail » des 13 et 16 mars 2024 a marqué les esprits, entre Saillat-Chassenon et Angoulême. Cette ‘balade’ a permis de mettre en avant tous les problèmes de ligne qui se sont amplifiés à cause du manque de maintenance et d’entretien de la ligne. 

Un rassemblement symbolique le 24 mai

Angoulim appelle les élus et la population à un rassemblement symbolique le 24 mai 2024 à 17h devant la gare de Roumazières (16) pour ‘raviver la flamme du rail’. L’association demande une décision claire et définitive sur le financement des 242 millions d’euros de travaux nécessaires à la régénération complète de la ligne. 3 études préliminaires ont déjà été financées par les collectivités locales. Angoulim demande que le projet soit enfin mis sur les rails pour que la SNCF puisse achever les travaux pour la fin 2027.

Bernard Peuch (président du collectif Angoulim) : « Ça bloque dans le financement puisqu'il faut trouver de l'argent, 240 millions d'euros pour réaliser les travaux, ce n’est pas rien. Et pour trouver de l’argent, il faut mettre un accord avec l'État qui va apporter près de 40 % et la région et les collectivités territoriales (le département de la Haute-Vienne et de la Charente). Politiquement, tout le monde nous dit qu’il est d’accord et favorable et que c'est important. Hier encore, la Ministre déléguée, qui est intervenue à l’Assemblée nationale, fin mars, a rappelé que cette ligne n'était pas une petite ligne et qu'il fallait engager des travaux, y compris pour le Fret. On est satisfait mais maintenant, il faut des sous, des actes et des travaux ». 

Une fermeture qui devait être provisoire

BP :« Nous sommes très optimistes, car cela va dans le sens de l’histoire. Il y a six ans, les trains ont été interdits de circuler entre Angoulême et Saillat-Chassenon pour insuffisance de maintenance. On nous a dits, c'est arrêté pour trois semaines et ça reprend. Ça fait six ans ! Il y a eu trois études préliminaires qui ont été faites, maintenant, il faut y aller ! On est sûr que ça va se faire. On n'a pas d'autres solutions pour décarboner les mobilités que d'avoir plus de trains pour pouvoir rejoindre les gares d’ Angoulême et Limoges.