Une vente qui se termine par un guet-apens

28 septembre 2018 à 7h08 par Denis Surfys

FLASH FM
Mercredi 26 septembre 2018, la vente d'une moto s'est terminée par un véritable guet-apens. Deux acheteurs se sont retrouvés dans un véritable traquenard. Armé de pistolet air-soft (approvisionné de billes métalliques), un acheteur a tiré plusieurs coups de feu sur le présumé instigateur de cette fausse-vente. Tous les protagonistes ont finis en garde à vue. Mercredi 26 septembre 2018, aux alentours de 18h50, un mineur de 15 ans et un  autre de 14 ans, se rendaient aux abords du bois de la Bastide en réponse à une annonce de vente d'une moto diffusée sur un réseau social. Le vendeur de 16 ans, demeurant à la Bastide, n'était pas venu seul au rendez-vous. Dissimulés derrière des arbres, le visage caché par des casquettes et capuches, 4 autres jeunes surgissaient et encerclaient les deux acheteurs potentiels. Cédant à la panique, l'une des deux victimes sortait un pistolet air-soft approvisionné de billes métalliques et faisait feu à deux reprises sur le pseudo-vendeur, le blessant au bras gauche et à la tempe.
"L'acheteur roué de coups"
Les quatre complices parvenaient à s'approcher du tireur et le rouaient de coups de pieds, de genoux et de poings au visage et sur l'ensemble du corps. Son arme était alors volée par les agresseurs ainsi que les 500€ qu'il détenait pour l'achat de la moto. La seconde personne, elle aussi porteuse d'un pistolet air-soft, était maintenue en retrait, ne pouvant être que spectateur de la scène. Les deux victimes qui devenaient, par la même occasion, auteurs de violences ont été interpellées rapidement. L'individu blessé par les tirs, suspecté d'être l'auteur du guet-apens a également été arrêté. Le présumé instigateur niait les faits en se faisant passer pour la victime, il attestait que la moto était bien présente avant l'altercation. Le parquet décidait de le poursuivre ainsi que les deux victimes auteurs de violences avec arme. Le vendeur blessé et l'acheteur se voyait notifier une convocation devant le juge des enfants, en vue d'une mise en examen. Le deuxième mineur , trouvé porteur de l'arme, se voyait notifier une composition pénale. L'arme a été confisquée et détruite.