Une fausse rumeur à l'origine d'un coup de couteau au lycée Jean Monnet
Publié : 9 avril 2019 à 15h03 par Denis Surfys
Une fausse rumeur serait à l'origine des coups de couteau qui se sont produits au lycée Professionnel Jean Monnet de Limoges, le jeudi 4 avril 2019. Un adolescent, âgé de 15 ans, a voulu en découdre avec un camarade (à cause d'une fausse rumeur impliquant son ex-petite amie). Après lui avait couru après, il a réussi à lui porter un coup de couteau à la cuisse.
Le jeudi 4 avril 2019, aux alentours de 8h55, la police est intervenue au lycée Jean Monnet de Limoges pour deux blessés par arme blanche, suite à une agression. Le proviseur de l'établissement a alors expliqué, aux forces de l'ordre, qu'un différend violent venait d'opposer deux adolescents de 15 ans scolarisés dans l'établissement scolaire. Un premier adolescent présentait une plaie, de deux centimètres de long, au niveau de la cuisse droite. Le second présentait une plaie profonde à l'index droit. Des parents d'élèves étaient témoins des faits.
Les deux protagonistes ont été transportés par les pompiers à l'hôpital mère enfant du CHU de Limoges. Le mineur blessé au doigt a subi une opération chirurgicale à la main dans l'après-midi. Le second subissait une suture de sa plaie à la jambe.
"Je vais te planter, je vais te tuer"
L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale de Limoges. L'audition de la victime, le lendemain (le 5 avril 2019), confirmait que l'auteur des faits l'avait agressé suite à une rumeur annonçant une histoire entre la victime et l'ex-petite amie du mis en cause. L'auteur avant de frapper avec le couteau, courait après la victime en le menaçant verbalement " Je vais te planter, je vais te tuer". Les auditions des témoins confirmaient les faits. Le mis en cause a reconnu la totalité des faits. Il a déclaré avoir poursuivi sa victime à cause de la fausse rumeur. Il s'est blessé à la main, en trébuchant, après avoir asséné un coup de couteau à la cuisse de son camarade. Le mineur a été présenté au juge des enfants en vue de sa mise en examen par la suite.