Une adolescente de 15 ans poignarde un passant en pleine rue

8 juin 2018 à 14h34 par Denis Surfys

FLASH FM
Une adolescente de 15 ans a poignardé à plusieurs reprises un homme d'une soixantaine d'années car elle estimait qu'elle avait été insultée. Les faits se sont produits en centre-ville de Limoges. La victime a reçue plus de 5 coups de couteau. Elle a été prise en charge par les pompiers, son pronostic vital n'est pas engagée. Mercredi 6 juin 2018, aux alentours de 18h15, rue François Perrin à Limoges, une adolescente de 15 ans, qui marchait dans la rue en direction de son foyer éducatif a entendu, des propos familiers et grossiers, venant d'un homme d'une soixantaine d'années, qui marchait derrière elle. Prenant ses injures pour elle, elle se retournait et constatait que l'homme était au téléphone. Persuadée qu'il s'agissait d'une provocation, elle s'adressait à lui en lui demandant si ces propos lui étaient destinés. Ce que l'homme réfutait immédiatement. Les deux entraient ensuite dans le bureau de tabac pour y faire des achats. Mais en quittant le comptoir la jeune fille menaçait le sexagénaire en lui indiquant de façon agressive qu'elle l'attendait à la sortie du commerce. Lorsque l'homme est sorti elle l'attendait bien de pied ferme. Elle le poussa sans réussir à le faire tomber. L'homme lui criait alors de 'dégager'.
"4 à 5 coups de couteau dans le ventre et à la cuisse"
Au moment ou il s'est tourné pour partir, il ressentait une vive douleur dans le haut du dos. Il se rendait compte, en plaçant sa main, qu'il saignait abondamment. Il se retournait vers l'adolescente qui lui portait de nouveau 4 à 5 coups de couteau au niveau du ventre et de la cuisse, avant de prendre la fuite en courant. Rapidement l'homme était pris en charge par les pompiers appelés par des témoins de la scène et conduit au CHU dans un état sérieux sans que son pronostic vital ne soit engagé. Arrivée au foyer, la jeune fille se confiait à ses éducateurs qui avertissaient immédiatement la Police. Elle était interpellée au foyer et placée en garde à vue. Au cours de l'audition, elle reconnaissait les faits en justifiant son geste par le fait qu'elle ne pouvait pas tolérer qu'on lui parle de cette façon. Les policiers lui ont notifié que l'infraction retenue était une "tentative d'homicide". La victime se voyait quand à elle délivrer une ITT de 10 jours. A l'issue de la prolongation de sa garde à vue, la jeune fille a été déférée au parquet à la demande de la magistrate de permanence, en vue d'une comparution immédiate devant le juge des enfants.