Un corps sans vie retrouvé au Collège Guy de Maupassant

Ce jeudi 8 février 2018, aux alentours de 6h10, intervention de la Police au Collège Guy de Maupassant car un personnel de l’établissement a été retrouvé mort dans les locaux. Selon les premières constatations il pourrait s’agir d’un suicide. Afin de faciliter le travail de la police scientifique le collège restera fermé durant toute la journée. Le corps sans vie d’un enseignant du collège Maupassant à Limoges a été découvert ce matin au collège, il s’agirait vraisemblablement d’un suicide, par arme à feu. Le corps sans vie de l'enseignant, âgé de 37 ans, a été retrouvé sous le préau de l'établissement scolaire. Selon les premiers éléments, la victime serait revenu sur son lieu de travail pour se donner la mort. L’agent de service qui l’a découvert est très choqué et a été pris en charge par les pompiers. Deux enquêtes ont été ouvertes : La première par le procureur de la République de Limoges. La seconde est une enquête interne à l'académie de Limoges.

"Mise en place d'une cellule psychologique"

Très tôt, l’inspectrice d’académie s’est immédiatement rendue sur place. Il a été demandé aux familles de ne pas envoyer les enfants au collège dans la mesure du possible. Pour ceux qui ne pouvaient pas les garder, un accueil a été assuré au gymnase du collège. Une cellule d’accompagnement a été mise en place pour les personnels et les élèves. Ce matin le recteur d’académie Daniel Auverlot a tenu une conférence de presse : "L'enseignant travaillait dans deux établissements scolaires, il était malheureux de cette situation. Il pensait qu'il ne pouvait pas s'investir totalement dans son travail. L'enseignant était en arrêt maladie depuis 3 semaines, suite à une première tentative de suicide. Il était apprécié de ses collègues et n'avait aucun conflit, soit avec des élèves ou des parents. Le collège Guy de Maupassant à Limoges est un collège calme, sans histoire. 483 élèves y sont scolarisés, 20 à 30 personnes assurent l'encadrement". Le collège a été fermé pour la journée. Interview de Daniel Auverlot :