Manifestation des médico-sociaux du CH Esquirol

2 décembre 2020 à 6h21 par Denis Surfys

Mardi 1er décembre 2020, à 14h à Isle, une manifestation a rassemblé une cinquantaine d'agents du CH Esquirol. Ils protestaient contre la discrimination salariale dont ils s'estiment victimes, car ils ne peuvent pas bénéficier de l'augmentation salariale de 183€ par mois. Ils se disent être les "grands oubliés" du Ségur de la Santé. C'est l'incompréhension mais aussi la colère ! Une pancarte résume assez bien la situation : "Même employeur, Même diplôme, Salaire différent !!!". Un salarié employé dans le secteur du sanitaire aura droit à la revalorisation mais pas celui qui travaille dans le médico-social. Au sein du CH Esquirol près de 140 agents sont concernés par cette situation ubuesque. Après un rassemblement devant le MAS St Exupéry, le cortège s'est rendu au Ch Esquirol pour remettre une pétition de 600 signatures à la nouvelle direction. Une délégation a été reçue.

Julien Masselin (infirmier depuis 18 ans) :  "Il y a quelques mois a été négocié le Ségur de la Santé ou il a été demandé une revalorisation salariale pour tous les employés de la fonction publique hospitalière. Il a été obtenu une revalorisation salariale de 183€ pour l'ensemble des agents de l'hôpital public. Mais il y a eu "un élément" écrit en petit caractère, qui indiquait que les agents des structures dites "médico-sociales" ne bénéficieraient pas de cette augmentation. A l'hôpital il y a deux structures pour le financement : le sanitaire et le médico-social. Nous sommes tous des agents qui travaillons pour l'hôpital public (dans ses structures médico-sociale) donc nous n'avons pas droit à cette augmentation, alors que tous nos autres collègues peuvent y prétendre. Cela crée des décalages pour les mêmes professions. Moi en tant qu'infirmier, face à un autre collègue qui a la même ancienneté que moi, il va gagner 183€ de plus que moi chaque mois, juste parce que nous ne sommes pas sur le même type de structure alors que nous sommes payés par le même établissement. Nous sommes en colère et nous vivons cela comme une grande injustice !"