Les réactions après le décès brutal de Frédéric Forte

1er janvier 2018 à 17h59 par Denis Surfys

FLASH FM
Frédéric Forte, Président du Limoges CSP, est décédé ce dimanche 31 décembre 2017, à quelques jours de son 48e anniversaire (27 janvier) à l'âge de 47 ans. L'ancien joueur du CSP et président actuel du Limoges CSP, aurait été retrouvé inanimé chez lui, à Limoges. Il aurait succombé à une crise cardiaque survenue  juste avant le réveillon. Les réactions de joueurs, d'élus, de supporters et d'anonymes ont été très nombreuses durant la première journée de cette année 2018.
Jean-Pierre Siutat (président de la FFBB) :
« Je suis abasourdi par la nouvelle du décès de Fred Forte. Il était courageux, entier, amoureux de son sport et fidèle à ses convictions. les premières pensées vont vers sa famille, ses filles, ses amis et son club de Limoges ».
Emile Roger Lombertie (maire de Limoges) :
« Ce soir le Limoges CSP et le basket sont en deuil. Frederic Forte nous a quittés. À sa famille, la ville de Limoges présente ses plus sincères condoléances ». Le décès de Frédéric Forte laisse un grand vide à Limoges. Non seulement parce qu’il incarnait le CSP et son renouveau depuis plus de dix ans, mais aussi parce qu’il habitait le coeur du « peuple vert » et qu’il était parvenu à redonner, à force de volonté, de ténacité et d’ambition et d’amour, un destin sportif à Limoges. De Fred Forte, le supporter historique du club que je suis, gardera l’image d’un homme chaleureux, tout entier dévoué au CSP et tout entier tendu vers son objectif d’excellence. Du Président Frédéric Forte, le maire de Limoges que je suis retiendra l’image d’un négociateur certes intransigeant mais également conscient des réalités – budgétaires notamment – et soucieux, comme je le suis également, de conserver la qualité des relations et de renforcer les liens entre la ville et son club emblématique ».
Alain Rousset (président de la région Nouvelle-Aquitaine) :
« Bouleversé par la disparition soudaine de Frédéric Forte, ancien joueur et Président du CSP. Figure emblématique de notre région et personnalité incontournable du basket, il était apprécié de tous pour son courage, sa détermination, son franc-parler et ses grandes qualités humaines. Sacré trois fois champion de France avec le CSP et champion d’Europe en 1993 en tant que joueur, il a su faire revenir son club dans l’élite après en être devenu Président en 2004″.
Gérard Vandenbroucke (président de Limoges Métropole) :
« Comment pourrait-on admettre le départ de ceux que l’on aime, de ceux qui, au-delà d’eux-mêmes, incarnant une partie de nous, ont su porter nos rêves, notre ambition, celle d’une ville, d’un territoire, de toute une population. À plus forte raison quand ce départ brutal déchire et révolte telle une profonde injustice. Fred Forte nous a quittés, à quitté Beaublanc… et toutes celles et ceux qui ont vibré à ses exploits passés de joueur exceptionnel, qui ont accompagné ses efforts incessants de président déterminé, toutes et tous ressentent aujourd’hui au plus profond d’eux-mêmes ce qui ressemble fort à une déchirure. Merci Monsieur Forte. Notre émotion est grande et nos pensées vont vers celles et ceux que vous aimiez, qui vous ont accompagné et que le destin vient de si cruellement frapper. »
Jean-Claude Leblois (président du Conseil Départemental) :
"Basketteur de talent, dirigeant à l’implication sans faille, Frédéric Forte laissera une empreinte indélébile dans le sport français. Convaincu du rôle du sport dans la vie sociale, il a également su, en tissant des liens étroits avec les collectivités, faire rayonner le sport de haut-niveau sur l’ensemble du territoire haut-viennois. Toujours disponible pour ses supporters, il était il y a quelques jours encore à l’hôtel du département pour remettre en toute simplicité un ballon dédicacé. Ce moment d’échange convivial est à l’image de l’homme qu’il était pour notre territoire, un véritable ambassadeur, ambitieux pour son club et à l’écoute de son public. En mon nom personnel et au nom du Conseil départemental, j’adresse mes sincères condoléances à sa famille et ses proches, ainsi qu’aux salariés du Club et à l’ensemble de la grande communauté du CSP. Dans la période de transition qui s’annonce, le Département apportera tout son soutien à l’équipe dirigeante, pour conforter l’avenir du magnifique club qu’il nous a laissé en héritage. Merci à vous, Monsieur Forte pour tout ce que vous avez su donner à notre territoire, nous veillerons collectivement à le faire vivre".
Sophie Vouzelaud (1er dauphine Miss France 2007) :
"J’ai perdu une personne exceptionnelle, il représentait le CSP dans sa ville, moi la marraine et lui le fabuleux parrain de la maison des sourires, il se battait pour les enfants malades et leurs parents, et beaucoup d’autres choses fantastiques. Je ne t’oublierai jamais...❤️"
Ousmane Camara :
"C’est avec une grande tristesse, que je viens d’apprendre le décès de FORTE Frédéric. Je tenais tout simplement à le remercier, Il a su m’honorer en me désignant Capitaine du CSP Limoges. Merci encore Président d’avoir cru en moi ! Mes sincères condoléances à sa famille".
Adrien Moerman :
« En ce jour de l’an je viens d’apprendre une triste nouvelle car je suis choqué et très attristé. Je voudrai le remercier pour toute la confiance qu’il m’a donné durant ces deux années, c’est grâce à lui que j’en suis là maintenant ».
Fred Weis :
« Je n’ai pas de mots ! Fred Forte était un grand du basket ! ET un ami à moi, même si on était pas toujours d’accord. RIP mon ami ».
Axel Bouteille :
« RIP Monsieur Frédéric Forte »
Joseph Gomis :
« Je suis tellement choqué d’entendre cette triste nouvelle !!! Un visionnaire du basket qui a tant apporté à notre sport »
Fred Zerbo :
« RIP mon grand président bien aimé ».
Claude Bolotny :
« Les mots me manquent , Fred Forte est parti . Je ne peux croire que nos discussions sur notre passion commune soient terminées . R.I.P.Fred , tu vas retrouvé mon fils au paradis des basketteurs » .
Arnaud Lecomte :
« Je suis effondré de devoir annoncer son décès. J’ai connu Fred Forte en 1992. On s’est souvent marré, fâché 1000 fois, réconcilié 1001 fois mais toujours infiniment respecté. Je l’ai encore eu hier au téléphone en lui souhaitant un bon réveillon. Putain! ».