Les derniers jours du journal l'Echo ?
5 novembre 2019 à 4h26 par Denis Surfys
Confronté à d'importants problèmes de trésorerie, le journal l'Echo a rendez-vous demain (mercredi 6 octobre 2019) au tribunal de commerce de Limoges qui pourrait décider de la fin du journal. Un rassemblement de soutien est prévu, à 17h55, devant le tribunal de commerce de Limoges. Sauf investisseur de dernière minute, l'Echo va sans doute disparaitre ...
Six ans après avoir validé son plan de continuation, l'Echo se présentera à nouveau devant le tribunal de commerce le mercredi 6 novembre 2019, en fin d'après-midi. Confronté à d'importantes difficultés financières depuis des années, l'Echo n'est pas parvenu à faire face à la crise qui secoue l'ensemble de la presse écrite et ne possède plus les ressources nécessaires pour rembourser l'échéance annuelle de son passif et moderniser l'outil de travail. Son avenir immédiat est menacé puisque le tribunal devrait prononcer la liquidation de la SNEM, sa société éditrice.
"Une nouvelle formule avortée"
Il y a quelques semaines, contraints par les problèmes récurrents de trésorerie, l'Echo avait prévu de sortir une nouvelle formule, plus axée sur l'actualité sociale et politique des départements. Il fallait également réaliser d'importantes économies indispensables à la survie du journal. Cela exigeait la suppression des pages cantons et une réduction des effectifs. Ce nouveau défi imposait également un investissement dans l'outil de travail afin de réaliser cette nouvelle formule, ainsi qu'un nouveau site internet. La réalité s'est imposée et l'Echo a été rattrapé par la baisse des recettes et par l'importance du passif lié au dépôt de bilan de 2012. Le journal a pu rembourser plus de 525 000€ depuis 2013, l'échéance de 125 000€ à honorer cette fin d'année est impossible à réunir."Un rassemblement de soutien"
Sauf investisseur de dernière minute, l'Echo va sans doute disparaitre ...Un rassemblement de soutien est prévu le mercredi 6 novembre 2019 à 17h55, devant le tribunal de commerce de Limoges.