Le Feytiat Basket 87 is back !
Publié : 12 août 2020 à 12h38 par Alex
Les joueuses du Feytiat Basket 87 sont de retour à l’entraînement pour la préparation de la saison 2020/2021 de Nationale 1 Féminine. Une saison qui s'annonce tout aussi passionnante que la précédente pour le club présidé par Stéphane Serve.
De retour à Roger Couderc après quelques jours de « cardio » sous un soleil de plomb sur la piste de Beaublanc, l’équipe du coach feytiacois Cyril Sicsic est déjà au « mastic » avec le staff pour rééditer l’exploit de la saison passée...et en récolter les fruits.Invaincues en NF1 en 2019/2020
Exceptionnelle, c’est bien le mot qui convient pour qualifier la saison 2019/2020 réalisée par Caroline Misset-Villéger et ses coéquipières. Comptant 18 victoires en 18 rencontres de championnat, le club haut-viennois voyait le rêve de Ligue 2 Féminine qui se rapprochait grandement. Ajoutez à cela un parcours en Coupe de France parfait qui permettait d'entrevoir une finale de Coupe de France à Bercy (Feytiat était encore en lice dans la compétition, avec un match prévu contre le LABC), et vous comprenez rapidement l'immense déception des différents organes du club lors de l'annonce de la Fédération Française de Basket-Ball, qui avait pris la décision du « gel » de la saison suite à la crise sanitaire, privant donc Feytiat d’une possible montée et d'un titre national.Un mercato actif
Extrêmement déçu à l’issue de cette saison inédite, Feytiat garde néanmoins ses ambitions et son envie de rejoindre la deuxième division nationale le plus rapidement possible. Une ambition qui se traduit par l’arrivée de plusieurs nouvelles têtes à Roger Couderc. La première se nomme Émilie Raynaud. A seulement 18 ans, Emilie a déjà porté les couleurs du Feytiat Basket 87 en U15 Élite. Elle jouait la saison dernière en Ligue Féminine 2 avec l'Insep (4,8 points, 2,6 rebonds en 25 minutes de jeu en moyenne). Le club a ensuite annoncé la venue d’Astrid Benedetti. Formée à Bourges, elle connaît également le niveau supérieur (après une expérience à Rezé). Une poste 2 qui tournait l’année dernière à 3.9 points, 1.7 rebond en 13 minutes de moyenne. La troisième recrue de Feytiat possède pour sa part un CV plus qu’intéressant. Emily Prugnières à l’objectif de faire monter le club en Ligue 2 Féminine. Un championnat qu’elle connait parfaitement : que ce soit du côté de l’Union Hainaut Basket Saint-Amand, à Montbrison, à Dunkerque ou à Chartres, l’expérience d’Emily sera un atout indéniable pour Cyril Sicsic. La cerise sur le gâteau se nomme peut-être Mariah King. Dernière recrue du club, cette américaine de 29 ans formée à Eastern Illinois évoluait en Roumanie la saison dernière après avoir connu la Pologne, la Turquie ou Porto-Rico. Avec le club de Cluj elle affichait des stats à 16.4 points, 9 rebonds, 1.5 passes et 2 interceptions en 33 minutes de jeu. Des statistiques impressionnantes pour une joueuse qui pourrait être la remplaçante parfaite de l’américaine I’Tiana Taylor dans le cœur des supporters de Feytiat.Un effectif bourré de talent
La force du Feytiat Basket 87 réside également dans le fait que le staff pourra une nouvelle fois s’appuyer sur des joueuses « cadres » qui s’inscrivent pleinement dans les objectifs du club. Tiphaine Mélois, élue meilleure défenseuse du championnat de NF1 la saison dernière, sera de la partie pour mener ses coéquipières à la victoire. La raquette sera également toujours très bien gardée par Irma Rahmanovic, précieuse la saison passée dans la peinture du haut de ses 1m87. Enfin, quand on parle de joueuse « cadre », on parle forcément de la capitaine et meilleure scoreuse des « Diablesses » : Caroline Misset-Villéger, stratosphérique sur les parquets l'année dernière, élue MVP du championnat 2019/2020 (sondage réalisé par nos confères du Populaire du Centre auprès des 12 coachs de la Poule B du championnat), donnera encore du fil à retordre à toutes les défenses de NF1. Un effectif complet et bien construit, sublimé par un coach intelligent, rigoureux et performant, qui jouera une nouvelle fois la montée en Ligue 2 Féminine. Crédits Photos : Loïc Breilloux