La police met en échec un cambriolage dans l'immeuble de l'INSEE à Limoges

29 janvier 2018 à 16h56 par Denis Surfys

FLASH FM
Dimanche 28 janvier 2018, en début de soirée, les policiers sont intervenus, rue de Châteauroux à Limoges, après le déclenchement d’une alarme. A leur arrivée sur les lieux ils ont pu constater que des individus étaient sur le toit d’un bâtiment et qu’ils tentaient de pénétrer dans un local. Depuis la rue, l’alarme effraction provenant de l’immeuble de l’INSEE était audible. En mettant un pied à terre ils ont entendu un bruit sourd, pouvant correspondre à une effraction par coup de pied dans une porte. Quelques minutes plus tard, ils ont aperçu un individu sauter le mur d’enceinte pour atteindre la rue Beyrand. A la vue des policiers, le suspect a crié à un complice, de courir et de se dépêcher.
"L'individu revient sur ses pas aider son complice"
Le deuxième individu a été aussitôt interpellé, le deuxième individu n’a pas hésité à faire demi-tour et à se lancer de tout son poids, les pieds en avant, afin de percuter les policiers occupés à maitriser son complice. Déséquilibrés, les policiers ont lâchés prise, lui permettant de prendre la fuite. Sans perdre le vue le premier auteur qui venait de commettre des violences, deux policiers se sont lancés à sa poursuite tandis que le chauffeur de la patrouille utilisait le véhicule pour lui couper la route. Aux alentours de 18h40, il a été interpellé, avenue de la Libération, quelques secondes après avoir tenté de monter dans un bus. Il a été difficilement maitrisé. Pendant son transport il a outragé, violenté et menacé de mort plusieurs policiers.
"Des menaces de mort gravées sur les murs de sa cellule"
Il a été placé en garde à vue, il a refusé de se soumettre au contrôle d’alcoolémie et refusé de décliner son identité. Il a finalement été identifié grâce à ses empreintes digitales. Il a de nouveau menacé de mort les policiers, en gravant les menaces de mort, sur les murs de sa cellule. A l’issue de sa garde à vue, le mis en cause a été déféré au Parquet qui décidait de sa comparution immédiate dans l’après-midi. Il a été condamné (pour les violences et les outrages) à 1 an de prison, dont 6 mois avec sursis, assorti d’une mise à l’épreuve de 2 ans, mais relaxé pour le cambriolage.