Entre 2000 et 4000 personnes contre la casse du service public

22 mai 2018 à 10h01 par Denis Surfys

FLASH FM
La journée s'annonce chaude. Comme partout en France, et pour la première fois depuis octobre dernier, 9 organisations syndicales CFDT - CFECGC - CFTC - CGT - FO - FSU - UNSA - UNEF et Solidaires appellent les personnels des 3 fonctions publiques (Etat, hospitalière et territoriale) à se mobiliser contre la « casse du service public ». A Limoges ils étaient entre 2000 et 5000 personnes. Après les deux journées d’actions en octobre puis en mars, la fonction publique est de nouveau appelé à manifester ce mardi 22 mai. Toutes les organisations syndicales étaient présentes pour dénoncer les attaques incessantes du gouvernement. Ces attaques se traduisent concrètement sur le terrain : fermetures des bureaux de Poste, de trésoreries et de gares ou les très faible taux d’encadrement dans les écoles. La réforme territoriale n’a fait qu’accentuer l’effet. 
"2000  personnes selon la police et 4 800 selon les syndicats"
Florence Medge (secrétaire CGT au CHU de Limoges) : « Nous avons besoin de nos services publics partout sur le territoire. Il ne faut pas les supprimer mais plutôt les renforcer. Nous n’avons pas l’impression d’être entendu par le gouvernement. On est face à un mépris du gouvernement, avec des annonces de plus en plus méprisante ». Au CHU, ce sont 158 équivalents temps plein qui risquent d’être supprimer avec la fermeture d’une centaine de lits qui s’ajoutent aux 80 déjà fermés.  La mesure de la suppression du Rectorat de Limoges. Comme souvent il y a un rapport qui sert d’alibi à des conclusions hâtives, prises sans aucunes concertations.  Pour l’intersyndicale "le gouvernement agit fort et vite ». Entre suppressions de postes, gel du point d’indice, hausse de la CSG, les attaques contre la fonction publique sont devenues un dogme. Plus largement ce gouvernement cible tous ceux qui ont un statut. Les services publics sont les seuls capables de répondre aux besoins de la population à un moindre coût.  Toutes unies dans l’action, les organisations syndicales haussent le ton « Nous voulons négocier à partir de nos revendications et non sur la destruction des services publics qui sont la seule richesse des pauvres. Les services publics apportent une égalité d’accès pour tous les usagers, sans eux c’est la santé ou l’éducation à deux vitesses ».