En visite à Limoges Christophe Castaner fait des annonces
2 mars 2019 à 11h57 par Denis Surfys
Vendredi 1er mars 2019, Christophe Castaner (ministre de l'intérieur) était à Limoges pour visiter l'établissement central logistique de la Police Nationale et la caserne du Groupement de gendarmerie départementale Jouan. Des annonces, fortes, ont été faites lors de ce déplacement au cours d'un discours très sécuritaire. Les Gilets Jaunes mobilisés n'ont pas réussi à l'approcher.
Entouré de nombreux élus, le ministre de l'intérieur a visité l'établissement central logistique de la police (situé en zone nord de Limoges). Dans ce lieu, bien gardé et inconnu du public, Christophe Castaner a pu avoir des explications tout au long de la chaine de montage des véhicules. Les derniers casques, gilets pare-balles et boucliers, lui ont été présentés lorsqu'il est arrivé dans le secteur armement.
Christophe Castaner a déclaré que le décret autorisant les policiers municipaux a être équipé de caméra piéton venait d'être publié au journal officiel. Un outil jugé à la fois protecteur pour l'argent de police et pour la liberté individuelle des citoyens. Le maire de Limoges, Emile Roger Lombertie, s'est dit très intéressé par ce dispositif.
L'établissement central logistique de la police nationale de Limoges s'étend sur 11 hectares et emploie 150 personnes. Selon le ministre de l'intérieur, le site pourrait "monter en puissance" afin de mieux équiper les forces de l'ordre, notamment en véhicules : 30 000 seront commandés d'ici 2022, dont 5 600 cette année pour la police de sécurité du quotidien. Afin de mettre à niveau le parc immobilier près de 900 millions d'euros seront engagés par l'Etat dans les deux prochaines années. Le ministre a également promis des hausses d'effectifs.
"4 interpellations de Gilets Jaunes"
A l'annonce de la venue du ministre à Limoges, les Gilets Jaunes ont rapidement décidé d'une action. La veille ils ont tentés d'accrocher une banderole sur l'établissement logistique de la police nationale. Quatre ont été interpellés et placés en garde à vue pour n'être relâchés que le lendemain matin. Dans la matinée une trentaine de Gilets Jaunes ont tenté d'approcher le ministre de l'intérieur mais en vain. Ils ont été stoppés par les nombreuses forces de l'ordre présentes.