Des Gilets Jaunes interpellés pour dégradations par moyen incendiaire

25 avril 2019 à 14h58 par Denis Surfys

FLASH FM
Grâce aux images de vidéo-surveillance, les policiers ont pu identifier et interpeller, 4 individus appartenant au mouvement des Gilets Jaunes, responsables des faits de dégradation par moyen incendiaire commis à l'encontre de la Préfecture de Haute-Vienne et d'injures publiques faite au chef de l'Etat. Ils ont été condamnés à des TGI lors de leur procédure du plaider-coupable. Le 17 avril 2019, des individus mettaient le feu à des affiches et tracts de gilets jaunes, ainsi qu'a une bûche et 4 bombes de peinture au niveau de la grille d'honneur de la Préfecture de la Haute-Vienne. Les bombes de peinture maculaient le mur du bâtiment de peinture jaune en explosant.
"Trahi par les images de vidéo-protection"
Les images de vidéo surveillance étaient exploitées par les policiers. Il apparaissait qu'au moment des faits, un groupe de 4 personnes suspects se trouvait à proximité des lieux. Dans la nuit du 22 au 23 avril 2019, de très nombreux tracts manuscrits et injurieux (dont certains mentionnant le chef de l'état) étaient répandus dans les rues autour de la Préfecture de la Haute-Vienne et également jetés à l'intérieur de la cour. Les images de vidéo-protection ont permis d'identifier formellement une même personne ayant commis ces deux faits, cette dernière étant porteuse de la même tenue vestimentaire particulièrement reconnaissable. La mise en cause a été appréhendée le 24 avril 2019. Alors qu'elle se trouvait en garde à vue dans les locaux de l'hôtel de police, trois personnes se présentaient spontanément au commissariat en affirmant être les co-auteurs des faits reprochés. Ils ont été placés en garde à vue.
"Des peines de TGI (travaux intérêt général)"
Les quatre mis en cause ont reconnu leur participation, tant aux dégradations par moyen incendiaire qu'au jet de tracts injurieux, expliquant avoir simplement voulu montrer que le mouvement des gilets jaunes existait encore à Limoges. A l'issue de leur garde à vue ils ont été déférés devant le magistrat du parquet en vue d'une comparution dans le cadre de la procédure du plaider-coupable. Ils ont tous écopés de 50h deTGI (travaux d'intérêt général).