Démantèlement d'un trafic de drogue

10 avril 2019 à 10h26 par Denis Surfys

FLASH FM
A la gare de Limoges les policiers ont interpellé un individu de 20 ans qui se livrait à un trafic de stupéfiants depuis 18 mois. A son domicile de Guéret, la perquisition a permis de découvrir une arme mais aussi tout le matériel du parfait dealer (chambre de culture, balance, ventilateur, extracteurs d'air, etc ...). Ce jeune apprenti sera convoqué prochainement devant la justice dans le cadre d'un plaider coupable. Lundi 8 avril 2019, alors que les policiers effectuaient une patrouille dans le secteur de la gare de Limoges, ils ont aperçu (sur la rampe des Bénédictins), la présence d'un individu suspect, au niveau de la passerelle surplombant les voies. Lors de son contrôle et de la palpation de sécurité, les policiers ont découvert dans sa sacoche un poing américain ainsi qu'un sachet contenant 12 barrettes de résine de cannabis enveloppées dans du cellophane. A 19h, cet apprenti limougeaud, âgé de 20 ans a été placé en garde à vue. La perquisition de sa chambre dans le centre de formation n'apportait aucun élément supplémentaire. Sa première audition confirmait la consommation importante et une éventuelle revente de produit pour financer ses besoins personnels.
"Une vingtaine de clients réguliers depuis 18 mois"
Les investigations des enquêteurs allaient établir que le mis en cause avait mis en place un trafic de produits stupéfiants depuis plusieurs mois. Le lendemain matin, l'individu a fait des aveux. Il reconnaissait se livrer à la revente de résine de cannabis, à une vingtaine de clients réguliers depuis 18 mois. Il a même indiqué détenir une arme à plomb et une chambre de culture dans un domicile de Guéret. la perquisition de ce logement permettait de découvrir une réplique DAN WESSON 715 CALIBRE 4 de catégorie D2H avec 5 cartouches contenant des plombs, des graines d'herbe de cannabis, une balance de précision, une chambre de culture vide avec une tente, un ventilateur, deux extracteurs d'air et le reste du matériel permettant le fonctionnement de la chambre de culture. L'auteur a reconnu les faits. A l'issue de sa garde à vue il lui était notifié une comparution (dans le cadre du plaider coupable) fixée en janvier 2020.