De la prison ferme pour l'incendiaire de la Bastide

3 avril 2019 à 9h56 par Denis Surfys

FLASH FM
L'homme, en état d'ivresse, qui avait menacé le 8 mars 2017 ( aux alentours de 15h), ses voisins dans un immeuble du quartier de la Bastide à Limoges, avant d'y mettre le feu, a finalement été reconnu coupable et condamné à 5 ans de prison ferme, avec maintien en détention. Cette peine est assorti d'une interdiction de détenir une arme et d'une interdiction définitive du territoire Français. 
Rappel des faits :
L’enquête menée par la police dans l’incendie, survenu le 8 mars 2017, dans un immeuble à la Bastide (rue Georges Braquet) avait permis de déterminer que le départ de feu avait eu lieu dans l’appartement du rez de chaussée. Le suspect avait été rapidement identifié et interpellé. Il avait été trouvé à proximité de l’immeuble incendié. Le mis en cause (le locataire du dit appartement), âgé de 39 ans avait été placé en garde à vue. Selon des témoins il aurait déclaré sous la colère qu’il « voulait mettre le feu à l’immeuble ». En ce qui concerne les victimes, toutes étaient sorties du CHU, à l’exception d’une femme de 62 ans qui avait été transférée à l’hôpital de Toulouse dans un état grave, elle avait été placée en coma artificiel.
Le procès :
Mardi 2 avril 2019, (2 ans après les faits), le mis en cause, âgé de 40 ans, devait répondre devant la justice, de ses actes. Dans un premier temps la qualification criminelle avait été retenue. Le prévenu a été jugé en correctionnelle et non pas aux assises. Deux ans après les faits les victimes sont toujours sous le choc. L'enquête a permis d'établir, sans l'ombre d'un doute, que cet incendie volontaire était parti de l'appartement de l'accusé, alors que de nombreux témoins l'avaient croisé, ivre, dans le hall de l'immeuble, en répétant qu'il allait "foutre le feu et tout faire péter". A la barre le prévenu à nié les faits reprochés. Son avocat a tenté de mettre en cause le caractère intentionnel de l'incendie, mais cela n'a visiblement pas convaincu le tribunal.
Le verdict :
Bouabdallah Beldjouheur a été reconnu coupable et condamné, par le tribunal correctionnel de Limoges, à 5 ans de prison ferme avec maintien en détention. Il s'est vu notifier l'interdiction de détenir une arme, ainsi que l'interdiction définitive du territoire français.