30 mois de prison pour un dealer qui abusait de personnes vulnérables

22 février 2019 à 4h51 par Denis Surfys

FLASH FM
Un dealer qui profitait de la vulnérabilité d'un couple, pour se faire loger, a été condamné (en comparution immédiate) ce jeudi 21 février 2019 à 30 mois de prison (dont 18 mois avec sursis). Il a été écroué dans la foulée à la maison d'arrêt de Limoges. Il avait été interpellé le 19 février 2019 dans le quartier du Val de l'Aurence par la Police de Limoges. Suite à un renseignement, les policiers ont appris qu'un individu revendait du cannabis dans le quartier du Val de l'Aurence. Cette drogue serait stockée chez une personne vulnérable, qui contre son gré, l'hébergerait. Cet individu serait violent avec cette personne et ferait son trafic contre la volonté du couple vivant sur place. Une enquête était alors ouverte. Les investigations ont permis d'établir, avec certitude, la localisation exacte de cet appartement et l'identité complète du mis en cause. Le jour même les policiers se sont rendus sur les lieux. Ils parvenaient à entrer en contact avec le locataire des lieux et constataient la présence du mis en cause qui semblait assez nerveux. Il avait raison de l'être, un sachet plastique dépassait de sa ceinture. Interrogé sur la nature de ce sachet, l'intéressé remettait ce dernier : il contenait une plaquette et demie de résine de cannabis. Lors de la perquisition 105€ ont été découvert. Agé de 44 ans, ce limougeaud déjà bien connu des services de police a été placé en garde à vue.
"Trafiquant de drogue mais pas que ..."
L'enquête allait permettre aux enquêteurs d'établir que l'individu n'était pas trafiquant de drogue. Il extorquait également le couple vulnérable en se faisant loger gratuitement et reverser la quasi-totalité d'une pension d'invalidité dont bénéficiait l'une des deux victimes. Lors de ses auditions le mis en cause niait tout trafic mais reconnaissait recevoir, chez ses victimes, ses fournisseurs de drogue. Il a reconnu avoir dépanné quelques amis de petits bouts de résine. Suite à la comparution immédiate, le mis en cause a été condamné à une peine de 30 mois d'emprisonnement délictuel dont 18 mois assortis de sursis pendant une durée de deux ans. Un mandat de dépôt a été délivré à l'audience. Il a été écroué à la maison d'arrêt de Limoges.