2e Rencontre des Présidents de Départements de Nouvelle Aquitaine

27 novembre 2018 à 4h17 par Denis Surfys

FLASH FM
Lundi 26 novembre 2018, les présidents des douze départements de la Nouvelle Aquitaine se sont réunis à Limoges pour évoquer les dossiers chauds du moment. Un constat commun : le désengagement budgétaire de l'Etat qui devient de plus en plus lourd à supporter. C'est la première fois qu'une telle rencontre était organisée à Limoges. L'objectif est de travailler ensemble afin d'unifier les modes de travail. La réunion des présidents des douze départements de la Nouvelle Aquitaine s'est tenue, hier matin, à Limoges au Conseil Départemental de la Haute-Vienne. Le gros dossier concerne le financement des aides sociales. Dominique Bussereau (président du Conseil Départemental de la Charente-Maritime et Président de l'Assemblée des Départements de France) : "Au nom de la République, les départements versent le RSA, l'APA, la PCH. L'Etat ne rembourse que la moitié, ce qui oblige les départements à avancer sur ses propres fonds. Sommes qui sont ensuite contrôlées par l'Etat et sujettes à pénalité eu de la de 1,2%, d'année en année. Ce qui est injuste c'est que c'est l'Etat qui décide de l'augmentation du RSA, en se reposant sur les départements. Il faut savoir que 4,6% de la dette française émanent des collectivités locales. Tout le reste provient de l'Etat".
"En attente de gestes de l'Etat"
Dominique Bussereau : "Nous attendons maintenant des actes de l'Etat. Les départements ont mis en place une péréquation entre les départements les mieux lotis et les moins à l'aise. Pour la loi mobilités, elle doit répondre au besoin de mobilité dans la ruralité. Quand vous êtes habitant d'un canton rural en Nouvelle Aquitaine, vous n'avez pas d'offre de transport. Cette loi devrait offrir des possibilités de déclencher de nouveaux systèmes de mobilité en milieu rural". Jean-Claude Leblois ( président du Conseil Départemental de haute-Vienne) : "La loi mobilités ne satisfait personne. Elle doit prendre une autre dimension. Pour la Haute-Vienne, le besoin n'est plus à démonter, en terme d'aménagement routiers et ferroviaires en direction de Paris et de toute l'Europe. La RN 147, sur laquelle une étude est lancée, est une priorité. Il appartient à l'Etat de décider". Interview de Dominique Bussereau : Interview de Jean-Claude Leblois :