Rentrée scolaire : Le SNES-FSU dénonce des suppressions de postes

Les deux dernières années ont été marquées par la crise sanitaire qui a eu des conséquences sur les apprentissages. La période de confinement, le passage en enseignement à distance, ont fragilisé les apprentissages et accru l'hétérogénité entre les élèves. Selon le syndicat, rien n'a été mis en place par le Ministère pour permettre d'y remédier. 

Des moyens insuffisants

Cette rentrée se fait dans les collèges et les lycées avec 1883 suppressions d'emplois pour 36 500 élèves supplémentaires. Dans l'académie de Limoges, 23 emplois sont retirés à cette rentrée pour 400 élèves supplémentaires. Les conséquences concernent particulièrement les effectifs de classe chargés partout. Seules quelques heures supplémentaires ont été distribuées dans les lycées. Au collège, aucun moyen nouveau. Seul le dispositif devoirs faits est réactivé. Mais rien n'est prévu pour répondre aux conséquences de la crise sanitaire sur l'apprentissage.

La réforme du lycée et du bac

Pour le SNES-FSU c'est, avec la réforme du bac, le caractère local et inégalitaire du bac qui va être renforcé avec la fragilisation de sa dimension de diplôme national d'une égale valeur en tout point du territoire. Les conséquences sur l'inégalité d'accès aux formations de l'enseignement supérieur, dans le cadre de ParcouSup, sont ainsi aggravées. 

La situation sanitaire

Le SNES-FSU dénonce une gestion chaotique avec des annonces et la publication d'un protocole (fin juillet) présentant 4 scénarios en fonction du niveau de l'épidémie. Le plus flou reste les critère permettant de passer d'un niveau à un autre. L'aération des locaux est encouragé sans que des travaux aient été réalisés. En cas de Covid dans une classe, les élèves vaccinés ne seront pas considérés comme cas contact, seuls les non vaccinés le seront.