Meurtre de Justine Vayrac : l’autopsie met à mal la version du suspect
Publié : 9 décembre 2022 à 5h53 par Denis Surfys
Jeudi 8 décembre 2022, dans un communiqué de presse, le parquet de Limoges a communiqué les résultats de l’autopsie de Justine Vayrac, assassinée en Corrèze en octobre dernier, à la sortie d’une discothèque.
À l’occasion de sa garde à vue, le mis en cause de 21 ans, avait affirmé qu’il venait d’avoir un rapport sexuel consenti avec la victime puis qu’il l’avait tuée en lui portant un coup-de-poing. Lors de la découverte du corps, le cou de la victime était entouré d’une ficelle.
L’autopsie a mis en évidence les lésions suivantes :
- fracture du nez
- plusieurs plaies contuses de la face
- plaie délabrante du nez à la mâchoire gauche
- hématome au niveau du sein gauche
- hématome au niveau du col de l’utérus
- un sillon de pendaison complet, correspondant au lien entourant le cou de la victime
- fracture du larynx
La cause probable de la mort est la strangulation
Selon le procureur de la République « Il en ressort de cet examen que la victime a reçu plusieurs coups. Son traumatisme facial est dû à un ou plusieurs coups avec un objet contendant. L’hématome au niveau du col de l’utérus est compatible avec un viol. La cause probable de la mort est la strangulation. Aucune autre trace n’a pu être décelée ».
Pas de drogue dans le sang
L’analyse toxicologique a révélé la présence de médicaments en lien avec un traitement prescrit à la victime ainsi que d’éthanol compatible avec une consommation d’alcool au cours de la soirée. En revanche, il n’a pas été trouvé d’administration de produits exogènes.