Limoges : Un trafiquant menace de mort sa compagne avec une arme

Publié : 4 novembre 2021 à 16h08 par Hugo Kucharski

FLASH FM

Tout commence avec une vidéo. Le 31 octobre 2021, une femme de 28 ans se présente au Commissariat de Police de Limoges, afin de signaler des faits de menaces de mort avec arme. L’auteur des faits : son compagnon, âgé de 26 ans.

Une vidéo venait en effet d’être envoyé à cette femme, dans laquelle son compagnon se mettait en scène avec une arme à feu, menaçant de « tout faire cramer ». La victime en a par ailleurs profité pour relater des faits passés, au cours desquels elle a été menacée de mort à plusieurs reprises par son compagnon. Entendue par les policiers, elle n’a cependant pas déposé plainte.

Une perquisition fructueuse

Par la suite, un équipage de la BAC s’est rendu au domicile de la victime, qui se situe au Palais sur Vienne, afin de procéder à l’interpellation de son compagnon. Un mineur de 17 ans, également présent sur les lieux, a été interpellé par la même occasion, et les deux hommes ont été placés en garde à vue.

Lors de la perquisition, un pistolet mitrailleur et ses munitions, un fusil à pompe avec munitions et ce que les forces de l’ordre appellent la « panoplie du trafiquant de stupéfiants », à savoir balance de précision, 4 couteaux à lame noircie, un sachet plastique vide, ou encore des feuilles de comptes, étaient retrouvés sur place. 276 comprimés d’extasy, 162 grammes de résine de cannabis et 87 grammes d’herbe de cannabis étaient également retrouvés sur les lieux.

Une fausse identité

Suite à l’enquête, il a pu être prouvé que l’homme de 26 ans était défavorablement connu des services de police sous une fausse identité en tant que mineur dans une affaire de violences avec arme blanche en juillet 2021, pour laquelle il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt.

A l’issue des prolongations de garde à vue, le mineur étranger est laissé libre et confié à l’Aide Sociale à l’Enfance de Limoges. L’homme de 26 ans a quant à lui été déféré ce jeudi 4 novembre, pour exécution du mandat d’arrêt précédent.