Limoges : 3 jeunes interpellés pour détention de drogues, d’armes et défaut de permis

8 avril 2021 à 5h40

FLASH FM

Le 4 avril dernier, aux alentours de 16 heures, les policiers de la BAC de Limoges ont croisé un véhicule dans lequel circulaient 5 personnes rue Henri Barbusse. Le conducteur, âgé de 16 ans, ne possédait pas de permis de conduire. Mais lors du contrôle, les forces de l’ordre vont découvrir bien d’autres choses

De la drogue dans la voiture… 

Ainsi, lors de la fouille du véhicule, une poche plastique contenant une substance blanche, alors potentiellement identifiée comme des produits stupéfiants, est trouvée aux pieds d’un des passagers arrière. Des cristaux bruns dans un sachet cellophane pouvant être du crack, un cachet pouvant être de l’ecstasy, des boîtes plastique contenant des substances brunâtres, des téléphones portables et de la résine de cannabis ont également été trouvés dans le véhicule. Bien connus des services de police pour des faits liés aux produits stupéfiants, les 5 individus ont été emmenés au commissariat pour une garde à vue.

… et des armes à la maison 

Des perquisitions aux différents domiciles ont été réalisées, et une seule s’est avérée fructueuse. Un des passagers, âgé, de 19 ans, possédait chez lui un pistolet automatique, de calibre 7mm16, un chargeur contenant 7 cartouches, et un pistolet ancien mais en parfait état de marche ont été retrouvés.

Au total, 10 grammes de résine de cannabis, 38 grammes de cocaïne, 20 grammes de MDPV, un cachet d’ecstasy et une bonbonne de protoxyde d’azote ont été retrouvés. Finalement les infractions retenues ont été un défaut de permis de conduire pour le conducteur, de 16 ans, la détention de produits stupéfiants pour le passager arrière, âgé de 15 ans, et la détention non autorisée d’arme et de munition de catégorie B pour un autre passager de 19 ans. Le premier a écopé d’une ordonnance pénale pour mineur, le second d’une mise en examen devant le Juge des Enfants, et le troisième d’une convocation au tribunal à une date ultérieure. Les deux derniers interpellés ont été mis hors de cause et laissés libres sans poursuites pénales.