Journée de grève jeudi dans l'Education Nationale
Publié : 11 janvier 2022 à 11h08 par Denis Surfys
La journée de ce jeudi 13 janvier 2022 risque d’être assez compliquée pour les parents d’élèves. Toutes les fédérations syndicales (FSU, Unsa, CFDT, Sud FO, CGT, Syndicat national des écoles) appellent à la grève. Elles sont soutenues par les syndicats de chefs d’établissement, d’inspecteurs pédagogiques et d’infirmières scolaires. La gestion calamiteuse de la crise sanitaire est dénoncée. Les établissements se retrouvent désorganisés et la sérénité des apprentissages est mise à mal.
Marianne Corrèze (co-secrétaire académique du SNES-FSU de l’académie de limoges) : « Un appel à la grève qui est centré, essentiellement, sur les problèmes sanitaires que nous connaissons dans les établissements. Nous sommes dans une situation ou nous savons tous que l’épidémie galope, et nous faisons le constat que, la sécurité, des personnels comme des élèves, n’est pas assurée correctement dans les structures scolaires. Cela nous pose d’énormes problèmes, y compris sur le plan pédagogique parce que les absences des élèves, l’absence de remplaçants, créent une discontinuité préjudiciable à l’avancée de notre travail. Les annonces du Premier Ministre ne vont pas dans le sens de nos revendications. Nous demandons des masques pour les personnels et les élèves, des capteurs de CO2, une aération facilité dans les salles. Pour la demi-pension il faut rapidement prendre des mesures car c’est le moment le plus risqué de la journée lors de la prise des repas ».
"Il faut renforcer les vies scolaires"
« Nous avons un gros problème de moyens, pour faire face à l’épidémie. Dans les collèges et les lycées il faut renforcer les vies scolaires qui gèrent les absences des élèves. Cette grève tombe alors que la rectrice de l’Académie de Limoges annonce les conditions de la prochaine rentrée scolaire. Cette rentrée se prépare, encore une fois, avec des suppressions de postes. Pour le second degré, notre académie perd 12 emplois. Ca veut dire : des conditions plus difficiles dans les établissements, moins d’adultes, moins de personnels, pour au final, des dégradations pour tout le monde.