Objectif : attirer de nouveaux médecins dans la Haute-Vienne
26 septembre 2024 à 11h36 par Denis Surfys
Un plan ambition est mis en place dans la Haute-Vienne pour attirer de nouveaux médecins.
Afin de garantir à la population haut-viennoise un meilleur accès aux soins, l’ARS Nouvelle-Aquitaine, le Conseil départemental de la Haute-Vienne, le Conseil départemental de l’ordre des médecins, l’Union régionale des professionnels de santé Médecins-libéraux (URPS), l’association départementale des maires, la région Nouvelle-Aquitaine, la Faculté de médecine de Limoges et les élus du territoire ont élaboré ensemble un plan d’attractivité médical.
Une répartition inégale
La Haute-Vienne dispose, à ce jour, d’un nombre de médecins généralistes supérieur à la plupart des départements français et de Nouvelle-Aquitaine avec 391 médecins en 2023. En Nouvelle-Aquitaine, il se situe au 4e rang, juste après les départements du littoral atlantique. Mais attention, car la répartition de ces médecins généralistes demeure inégale avec une fragilité plus marquée dans le nord de la Haute-Vienne, mais aussi dans certains quartiers de la ville de Limoges.
2 objectifs majeurs
- Augmenter le temps médical disponible pour une meilleure prise en charge des patients
Le déploiement des assistants médicaux auprès des médecins, cofinancés de manière pérenne par l’Assurance maladie, est un levier efficace pour décharger le médecin de ces tâches. De même, le développement de coopérations avec d’autres professionnels de santé (pharmaciens, infirmiers et notamment infirmiers en pratique avancée) sont des opportunités à saisir.
Une réflexion commune autour de l’exercice coordonnée au sein des maisons pluriprofessionnelles de santé (18 MSP sur le département) et des Communautés pluriprofessionnelles territoriales de santé (8 CPTS en Haute-Vienne, tout niveau de maturité confondu) se structure actuellement à l’échelle du département.
- Améliorer la réponse aux besoins de soins non-programmés de la population
Pour répondre au besoin d’un patient qui nécessite une consultation, mais qui ne peut pas être reçu par son médecin traitant ou qui n’en dispose pas, le département dispose d’une garde médicale effective, y compris pendant la nuit grâce à l’engagement de plusieurs médecins généralistes.
Pour répondre aux besoins en journées, les Communautés pluriprofessionnelles territoriales de santé (CPTS) s’organisent pour proposer des rendez-vous, même si ces patients ne font pas partie de leur patientèle. Le dispositif est quasiment opérationnel dans tout le département.
Un plan évolutif
Le plan d’attractivité médical est évolutif et fera l’objet d’un suivi concerté et partagé par les différentes instances chargées des politiques de santé en région. Il est construit sur la base de constats locaux et d’un diagnostic partagé sur les besoins des étudiants en médecine, des internes et des médecins en exercice.
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