La police de Limoges fait la chasse aux rodéos sauvages

Publié : 5h05 par Denis Surfys

Depuis plusieurs semaines, la police de Limoges engage des moyens pour faire stopper les rodéos urbains. 

Police La Bastide Limoges Haute-Vienne rodéos sauvages scooter fourrière 28 juillet 2025

Le vendredi 25 juillet 2025, aux alentours de 22h55, les policiers de la BAC de nuit ont repéré deux jeunes circulant à vive allure sur un scooter dans le quartier prioritaire de la Bastide, à Limoges. Malgré les injonctions des forces de l’ordre, le conducteur a refusé de s’arrêter, prenant la fuite.

Rapidement pris en chasse, les deux individus ont été interceptés par les policiers. Tous deux sont déjà bien connus des services de police et de justice. Le conducteur, âgé de 18 ans, a été placé en garde à vue au commissariat de Limoges, tandis que le passager, âgé de 19 ans et propriétaire du deux-roues, a été entendu librement.

Lors de son audition, le conducteur a reconnu les faits. Il devra comparaître devant la justice le 7 janvier 2025 à 17h dans le cadre d'une convocation par officier de police judiciaire (COPJ). Quant au passager, il a déclaré ignorer que son scooter n'était pas assuré et n’a pas souhaité répondre aux questions sur la dissimulation de la plaque ni sur le refus d’obtempérer. Il sera convoqué ultérieurement pour notification d'une ordonnance pénale.

Un adolescent de 14 ans interpellé après un rodéo urbain à la Bastide

Samedi 26 juillet 2025, vers 16h50, les policiers ont repéré un jeune en scooter circulant sans casque et sans plaque d'immatriculation, rue Camille Pissarro, dans le quartier de la Bastide à Limoges. À la vue des forces de l’ordre, le conducteur a refusé de s’arrêter et a tenté de prendre la fuite en direction du centre du quartier.

Après une course-poursuite qui s’est terminée à pied, les policiers ont interpellé le jeune homme, âgé de 14 ans. Placé en garde à vue au commissariat de Limoges, il a reconnu les faits, expliquant qu’il ne portait pas de casque et que le scooter ne lui appartenait pas. Il devra répondre de ses actes devant le tribunal pour enfants dans le cadre d’une procédure de réparation pénale.

Le scooter a été placé en fourrière, tout comme celui d’une précédente interpellation survenue la veille.

(Crédit photo : Police de Limoges)