Agressions sexuelles à Tours : 4 ans de prison requis contre l'interne en médecine de Limoges

23 février 2024 à 19h04 par Yasmine Kichou

Le tribunal de Tours a réclamé une peine ferme pour des agressions commises entre 2017 et 2020.

Justice - 23.02.2024 FLASH FM
Une peine de quatre ans de prison, dont trois assortis d’un sursis simple, a été requise contre Nicolas W., suspecté d'avoir agressé sexuellement plusieurs femmes à Tours entre 2017 et 2020.

Prison requise contre l'interne en médecine de Limoges accusé d'agressions sexuelles à Tours

Le tribunal correctionnel de Tours a jugé le jeudi 22 février 2024, un étudiant en médecine de 26 ans, Nicolas W., pour des accusations d'agressions sexuelles portées contre lui par plusieurs jeunes femmes. Le procureur de la République a requis une peine de 4 ans de prison, dont trois avec sursis. Les faits reprochés remontent à des soirées étudiantes entre 2017 et 2020, où Nicolas W. aurait agressé sexuellement des étudiantes et une jeune lycéenne.

Des faits récurrents et des conséquences douloureuses

Nicolas W., interne en médecine à Limoges, aurait agi de manière répétée, ciblant différentes victimes lors de soirées étudiantes. Malgré des réactions de sidération et de rejet, l'accusé aurait continué ses agissements. Les témoignages des victimes décrivent des situations traumatisantes, certaines étant endormies ou dans un état d'apathie due à l'alcool.

Un parcours judiciaire mouvementé

Ce n'est pas la première fois que Nicolas W. se retrouve devant la justice pour des faits similaires. Déjà condamné pour une affaire d'agression sexuelle remontant à 2013 alors qu'il était mineur, il fait donc face cette fois à des accusations plus récentes. Malgré les poursuites, il a pu continuer ses études, suscitant des critiques quant à la gestion de son cas par l'université de Limoges et l'université de Tours.

Réactions et délibération à venir

Les avocats des victimes et des associations dénoncent l'omerta qui semble avoir entouré le comportement de l'étudiant, pointant du doigt des manquements dans les procédures universitaires. La décision du tribunal est attendue pour le 19 mars prochain. En attendant, l'affaire met en lumière les défis posés par la prévention et la gestion des agressions sexuelles au sein des institutions académiques.