Procès à huis clos pour viols sous soumission chimique en Creuse (mis à jour)
16 septembre 2024 à 19h08 par Yasmine Kichou
Depuis le lundi 16 septembre 2024, un sexagénaire est jugé par la cour criminelle de la Creuse pour des faits de viols et de violences, dont certains perpétrés sous soumission chimique. Le procès se déroule à huis clos, à la demande des victimes.
Un sexagénaire jugé pour viols et violences
La cour criminelle de la Creuse a ouvert, le lundi 16 septembre 2024, un procès contre un homme de 64 ans, accusé d’avoir violé plusieurs femmes après les avoir droguées à leur insu. L’homme aurait administré des médicaments à trois victimes, altérant ainsi leur discernement. Ces faits remontent à septembre et octobre 2021.
Des faits rappelant l’affaire des viols de Mazan
Cette affaire rappelle, par son mode opératoire, celle des viols de Mazan, où 49 hommes ont été accusés d'avoir violé Gisèle Pélicot, droguée à son insu par son époux, Dominique Pélicot qui lui a reconnu les faits. Le sexagénaire jugé en Creuse, quant à lui, nie les accusations de viols, tout en reconnaissant des faits de violences contre une ex-compagne en 2018.
Un procès sous tension et à huis clos
Le procès, qui se déroule à huis clos à la demande des quatre victimes, devrait s’étaler sur trois jours. L’accusé, en détention provisoire depuis trois ans, a un casier judiciaire déjà marqué par des faits d’agression sexuelle et d’alcoolémie.
Le verdict est attendu pour le mercredi 18 septembre 2024, dans un procès qui, bien qu’il se tienne dans une petite juridiction, soulève des questions sur les violences faites aux femmes et la culture du viol, faisant écho à l’affaire très médiatisée des viols de Mazan, en cours à Avignon.
Un creusois condamné à 16 ans de prison ferme pour viols sous soumission chimique
L’homme de 64 ans jugé depuis le début de la semaine à Guéret pour le viol de trois femmes, dont sa compagne, parfois sous soumission chimique en versant des substances dans les verres de ses victimes, a été reconnu coupable le mercredi 18 septembre 2024 et a été condamné à 16 ans de réclusion par la cour criminelle de la Creuse. Le procès a conduit à une peine plus sévère que les réquisitions de la procureure. A savoir que le condamné était déjà en détention provisoire depuis trois ans.
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