Université de Limoges : la négociation a tourné court

La réunion du mercredi 25 avril 2018 qui s'est tenue aux services centraux de l'université de Limoges s'est terminé sur une fin de non recevoir de la direction. La négociation a tourné court. 20 minutes auront été nécessaires pour que les deux parties campent sur leurs positions respectives. Le dialogue est rompu. Après plus de 15 jours d'occupation de la faculté de lettres, après une assemblée générale qui a réunie environ 700 personnes, une délégation d'enseignants et d'étudiants a été reçue par la présidente de l'université de Limoges. La présidente de l'université de Limoges déplore que ce mouvement, qui exprime des inquiétudes légitimes sur l'avenir des étudiants, soit confisqué par une minorité d'enseignant portant essentiellement des revendications catégorielles, sans lien avec la loi Orientation et réussite des Etudiants qu'il conteste.

"Le dialogue est rompu"

"La délégation proposait de plus un mode de négociation qui contourne ouvertement le fonctionnement des instances démocratiques représentatives de l'université, ce que nous ne pouvons accepter. L'équipe présidentielle a entendu les inquiétudes et revendications, mais il ne saurait être question de contourner le travail d'élaboration collégiale des décisions au sein des conseils des composantes et des conseils centraux de l'établissement.

L'université regrette la rupture du dialogue et se dit ouvert à un échange constructif sur les conditions de la mise en oeuvre des dispositions de la loi Orientation et Réussite des Etudiants".

"Les examens auront bien lieu"

Quelle que soit l'évolution de la situation, les services de la faculté des Lettres et des Sciences Humaines travaillent à l'organisation d'une session d'examens qui ne devrait pas être perturbée conformément au vote largement majoritaire de l'assemblée générale des étudiants qui s'est tenue le lundi 23 avril. Dans les prochains jours les étudiants recevront le planning des examens.