Le jeune homme de 21 ans a reconnu avoir tué Justine Vayrac

Quelques heures après la fin de la garde à vue du principal suspect dans l’affaire de la disparition de Justine, le corps de la victime a été retrouvé après les aveux du mis en cause. Il a avoué avoir tué Justine Vayrac avant de l’enterrer. Un jeune homme de 21 ans qui avait été aperçu en sa compagnie avant sa disparition.

Le procureur de la République de, Limoges Baptiste Porcher : «Le suspect a été placé en garde le 25 octobre. Il a été confronté aux éléments de l’enquête (le sac à main de la victime retrouvé brulé à proximité de son domicile, l’audition du témoin qui a entendu sonner le téléphone dans la voiture, des traces de sang dans le véhicule et celle mal nettoyée à son domicile et le fait d’avoir été le dernier à l’avoir vu en vie). Face à ses preuves, le mis en cause a reconnu avoir tué la victime alors qu’ils se trouvaient tous les deux à son domicile, alors qu’ils venaient d’avoir un rapport sexuel consenti. Il a précisé, sans donner davantage d’explications, qu’il lui avait donné un coup de poing, ce qui a occasionné le décès. Il aurait ensuite amené le corps en forêt avec son véhicule. Puis serait allé chercher un engin agricole afin de creuser la terre pour l’enterrer. De retour à son domicile, il aurait tenté d’effacer les traces de sang et bruler le sac à main de la victime. Les fouilles ont permis la découverte du corps. Tout indique qu’il s’agit de celui de Justine Veyrac. Une autopsie et des expertises vont maintenant être réalisée pour établir la cause de la mort. Une information judiciaire a été ouverte pour ‘viol, séquestration et meurtre’. La peine encourue est la réclusion criminelle à perpétuité. Il a été placé en détention provisoire ».

Michel Labrousse (avocat du mis en examen) : «On a une instruction qui va durer au moins 18 mois, les mesures d’enquête techniques vont être ordonnées. C’est un drame. Ce jeune homme a fait des déclarations et maintenant l’instruction va nous expliquer les raisons pour lesquelles il est passé à l’acte. Je pense que ce jeune homme ne réalise pas bien ce qui s’est passé. Il n’en a pas encore conscience ».