La CGT Cheminots déplore la « non-invitation » du président Alain Rousset

Le syndicat CGT cheminots a appris que M. Alain ROUSSET se rendait en Haute-Vienne pour discuter des questions ferroviaires. La rencontre s’est déroulée dans un cadre institutionnel habituel. 

La CGT cheminots aurait préféré « partager son expertise pour éviter des décisions jugées inappropriées en matière ferroviaire, notamment suite à des précédentes erreurs, comme l'exemple de Nexon-Brive où un investissement de plus de 20 millions d'euros a conduit à une réouverture de ligne à 70 km/h, alors qu'un meilleur conseil aurait pu permettre une réouverture à 110 km/h pour le même coût ».

Concernant la ligne Limoges-Angoulême, il est prévu de supprimer quatre gares, ce qui réduirait la capacité de la ligne et les possibilités de croisement en cas de perturbations. « La région prétend s'opposer à cette décision, mais les choix dans le cahier des charges des études préliminaires indiquent le contraire ».

La CGT cheminots déplore le manque de dialogue avec M. ROUSSET et déclare que « la confrontation avec des experts semble plus difficile que des rencontres informelles ».