Loi Rilhac : Le Se-Unsa demande à rencontrer les sénateurs
Publié : 7 octobre 2021 à 6h37 par Denis Surfys
/radios/flashfm/import/medias/rentree-scolaire-2-septembre-2019-02.jpg)
Le 20 octobre 2021, la loi Rilhac sera présentée au Sénat qui va créer la fonction de directrice et directeur d’école. Pour les syndicats, cette loi pose question depuis maintenant plusieurs mois. Si elle apporte des améliorations aux conditions de travail des directeurs d’écoles car elle laisse en suspend des interrogations que le syndicat a souhaité porter à la connaissance des sénateurs.
Le Se-Unsa revendique pour les directeurs :
- une réaffirmation de leurs attributions
- du temps et un secrétariat pour les tâches administratives
- des garanties pour les faisant de fonctions
- une formation continue des directeurs, régulière
- une évolution du statut de l’école primaire
- une mention explicite dans la loi que le directeur n’est pas le supérieur hiérarchique de ses adjoints
- une garantie de ne pas faire de la fonction de directeur « un emploi fonctionnel »
En Haute-Vienne
Anabel Roy (secrétaire départementale du Se-Unsa de la Haute-Vienne) : «Dans ce courrier nous mentionnons que nous souhaitons les rencontrer suite au passage de la loi Rilhac qui a été votée à l’Assemblée, avec un nombre de députés très faible dans l’hémicycle, ce qui nous inquiète pour la fonction de directeur d’école. La loi Rilhac prévoit des avancées dans la fonction de directeur d’école, des choses que nous revendiquons depuis des années. Il y a des points qui sont très positifs et d’autres qui le sont moins. C’est la raison pour laquelle nous demandons à rencontrer les sénateurs des trois départements de l’ex Région Limousin ».
En Creuse
Pierre Gautret (secrétaire départemental du Se-Unsa de la Creuse) : «C’est un courrier pour appeler les sénateurs à rester vigilants pour le 20 octobre prochain ou sera présenté au Sénat une loi sur la fonction de directeur d’école. C’est une loi qui a déjà fait plusieurs aller retour entre l’Assemblée nationale et le Sénat, depuis maintenant 1 an. C’est la députée Rilhac qui l’avait présentée suite au suicide de Christine Renon (en septembre 2020). »
La directrice Christine Renon s’était donnée la mort dans son école de Pantin le samedi 21 septembre 2020. Elle avait mis en cause son administration et ses conditions de travail dans un courrier préalable à son suicide.
Pierre Gautret :« Il y a encore dans cette loi des points qui posent problème. Donc on souhaitait alerter les sénateurs pour qu’ils puissent éventuellement encore faire bouger la loi. Elle ne précise pas que les directeurs d’école n’ont pas de positons hiérarchiques et nous souhaitons que cela soit bien précisé. La formation semble avoir disparu de la loi et cela nous semble nécessaire.