Mobilisation pour la réouverture de la ligne Angoulême-Limoges
Publié : 27 avril 2025 à 11h10 par Denis Surfys
La « caravane du rail » a mobilisé, samedi, près d’une centaine de personnes pour demander la réouverture de la ligne Angoulême-Limoges.
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Ce samedi 26 avril 2025, plusieurs associations ont organisé une "Caravane du rail" pour défendre la réouverture de la ligne ferroviaire Angoulême-Limoges, fermée depuis 2018 entre Saillat-Roumazières et Angoulême. Déguisés en vacanciers, travailleurs ou écoliers, une centaine de participants ont animé les gares traversées, notamment à Saint-Junien où une plaque commémorative a été inaugurée pour célébrer les 150 ans de la ligne.
Un thème différent par arrêt
Chaque arrêt abordait un thème différent : vacances à Limoges, travail à Saint-Junien, train à la campagne à Chabanais, et train des écoles à Chasseneuil. Thierry, habitant de Saint-Junien, souligne le manque de solutions de transport en raison de l'insuffisance des TER actuel.
Une étude préliminaire attendue avec impatience
Bernard Peuch (président du collectif Angoulim) : « Il faut mettre la pression sur l’autorité compétente pour pouvoir développer les infrastructures ferroviaires, c’est à dite l’état. On met la pression sur l’état, et notamment sur le ministre Philippe Tabarot (le ministre délégué aux Transports), qui fait la sourde oreille. Il faut faire bouger l’état pour trouver des solutions de financements. Ensuite, il faut mobiliser et rassembler. Il faut montrer une forte cohésion entre les collectivités territoriales et les élus des territoires concernés. Cela va être crucial, car dans quelques semaines, le rapport d’études préliminaires va être dévoilé. Il faudra ensuite décider collectivement, élus de la Haute-Vienne, élus de la Charente et de la Région ».
Les organisateurs, comme Bernard Peuch d'AngouLim, espèrent que l'étude préliminaire attendue d'ici l'été permettra d'obtenir de nouveaux financements, notamment de l'État, déjà engagé à hauteur de 14% via le Contrat de Plan État-Région. Le coût total du projet est estimé à 242 millions d'euros.
Après plusieurs étapes, dont Chabanais, Roumazières-Loubert et La Rochefoucauld, la caravane a rejoint Angoulême en voiture, faute de ligne ferroviaire opérationnelle.
(Crédit Photo : Conseil Départemental de Haute-Vienne)
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