Influenza aviaire : 2 cas détectés en Creuse
Publié : 10h40 par Flash Fm
Dans la Creuse, 2 cas d’Influenza aviaire ont été détectés sur des grues cendrées retrouvées mortes sur deux communes.
Dans un communiqué de presse, la préfecture de la Creuse indique que « le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été identifié le 31 octobre 2025 sur des grues cendrées retrouvées mortes, sur les communes de St-Chabrais et St-Pierre-Bellevue".
Ce virus, qui circule activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs, est particulièrement contagieux et pathogène pour les oiseaux. Il persiste et reste actif principalement dans les fientes et les eaux stagnantes contenant des fientes contaminées.
Plusieurs suspicions sur des animaux morts
Plusieurs suspicions portant sur des oiseaux morts, notamment dans les secteurs de Lussat (Étang des Landes) et de Soumans, sont actuellement en cours d’analyse. Il est rappelé que, pour éviter la diffusion du virus à d’autres oiseaux, il est spécifiquement demandé de ne pas s’approcher ni nourrir les oiseaux sauvages.
L’ensemble du public doit éviter de fréquenter les zones humides (bords des étangs, des mares et des rivières) où stationnent les oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés.
Toute mortalité d’oiseaux sauvages doit être signalée
- à l’Office français de la biodiversité au n° suivant : 05 55 52 24 81- à la Fédération départementale des chasseurs au n° suivant : 05 55 52 17 31- il est aussi possible de contacter le Service vétérinaire de la DDETSPP au n° : 05 55 41 72 26
Le niveau de risque rehaussé dans la Creuse
Le contexte épidémiologique a conduit les autorités à rehausser le niveau de risque d’influenza aviaire hautement pathogène le 22 octobre dernier sur l’ensemble du territoire national. Avec ce niveau « élevé », les mesures de protection sanitaires à mettre en place, en tout lieu, par tout particulier détenteur de volailles ou d’oiseaux captifs, sont les suivantes :
- procéder à la mise à l'abri des animaux détenus ou à leur isolement par des filets, de tout contact avec des oiseaux sauvages - abreuver et nourrir les oiseaux et volailles, strictement à l’intérieur des bâtiments, quelle que soit la nourriture - interdire tout accès aux points d’eau, sauf s’ils sont intégralement sous filet - utiliser des chaussures et vêtements dédiés pour accéder à la partie de l’exploitation où les volailles sont détenues - surveiller quotidiennement les oiseaux et, le cas échéant, signaler sans délai à un vétérinaire tout comportement anormal ou tout signe de maladie de ces derniers.